OM : Deuxième saison à l’OM, un pari à double tranchant pour les entraîneurs
Quentin Merlin en sauveur !
Alors que l’équipe de France Espoirs flirtait avec l’élimination lors de son match face au Danemark, Quentin Merlin a endossé le rôle de héros. Propulsé capitaine à la suite de la blessure de Chrislain Matsima, le latéral gauche de l’Olympique de Marseille a inscrit le but de l’égalisation à la 84e minute d’une frappe splendide du gauche, à l’angle de la surface. Une action décisive dans un moment de faiblesse collective, illustrant son sens des responsabilités. « Être un leader, c’est aussi l’être dans les temps faibles », a-t-il expliqué après la rencontre. Avant ce coup d’éclat, Merlin s’était déjà montré précieux. Infatigable dans son couloir, il a multiplié les centres et bien frappé les coups de pied arrêtés. Très mobile, il s’est aussi souvent recentré pour laisser l’espace à son ailier et perturber le dispositif danois. Son implication et sa capacité à se projeter dans des zones dangereuses ont été saluées par le staff tricolore, à commencer par Gérald Baticle, qui n’a pas été surpris par la qualité de son but, déjà entrevue à l’entraînement. Issu de la génération 2002, Merlin dispute sa dernière compétition avec les Espoirs. Comme d’autres cadres de cette classe d’âge, il a montré l’exemple dans un moment crucial. Son but, célébré par ses coéquipiers avec humour en zone mixte, a redonné espoir à une équipe en difficulté. Une performance pleine d’énergie et de maturité, qui rappelle l’importance des leaders techniques et mentaux dans les compétitions internationales.
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Deuxième saison à l’OM, un pari à double tranchant pour les entraîneurs
À l’aube de sa deuxième saison sur le banc de l’OM, Roberto De Zerbi rejoint un cercle restreint d’entraîneurs ayant eu le privilège, ou le fardeau, de prolonger leur aventure dans un club où la stabilité est rare. Depuis 1996, ils sont peu nombreux à avoir tenu plus d’un an, et ceux qui ont poursuivi n’ont pas tous connu la réussite. Parmi les succès, Rolland Courbis s’illustre : après une première saison prometteuse, il frôle le titre de champion de France lors de la suivante, ne s’inclinant qu’à la dernière journée, tout en atteignant la finale de la Coupe UEFA. Didier Deschamps, lui, remporte le titre en 2010, enchaîne avec une 2e place en 2011 et reste le seul à avoir soulevé plusieurs trophées (Ligue, Trophées des champions) depuis Goethals. Mais d’autres, comme Elie Baup ou André Villas-Boas, ont vu leur deuxième exercice tourner au fiasco après une qualification en Ligue des champions. Même sort pour Alain Perrin et Albert Emon, qui n’ont pas su transformer l’essai. À chaque fois, ils ont été remplacés avant la fin de saison. Certains cas sont plus nuancés. Éric Gerets, Rudi Garcia et Jorge Sampaoli ont réussi leur deuxième saison, qui était en réalité leur première complète. Le Belge a redressé un OM moribond jusqu’au podium, Garcia a mené une belle campagne européenne (finale de Ligue Europa) malgré un championnat frustrant, et Sampaoli a décroché une 2e place avant de quitter le club pour désaccord avec la direction. Avec 34 prédécesseurs au XXIe siècle, De Zerbi est désormais le 35e coach de l’ère moderne. S’il veut inscrire son nom parmi les bâtisseurs de l’OM, il devra faire mieux que la majorité de ceux qui l’ont précédé, et réussir là où beaucoup se sont essoufflés.
