OM : Gouiri sauve l'honneur aux trophées UNFP…

OM : Gouiri sauve l'honneur aux trophées UNFP…

Chaque printemps, les Trophées UNFP suscitent leur lot de commentaires, entre surprises et absences remarquées. Cette année, pour les supporters de l’OM, c’est un sentiment de frustration : l’Olympique de Marseille a été purement et simplement ignoré lors de l’édition 2025, avec aucun joueur dans l’équipe-type de la saison. Ce n’était pas une nouveauté, Roberto De Zerbi n’ayant même pas été retenu parmi les cinq entraîneurs présélectionnés, ce qui avait déjà fait grand bruit la semaine dernière.

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Cette situation ne s’était plus produite depuis la saison 2020-2021. À l’époque, l’OM, secoué par les départs et les tensions internes, avait terminé à une pénible cinquième place après une saison morcelée, commencée par André Villas-Boas, traversée par l’intérim de Nasser Larguet, avant de se stabiliser avec Jorge Sampaoli. Depuis, chaque édition avait vu au moins un Olympien figurer dans cette honorifique équipe-type : William Saliba et Dimitri Payet en 2022, Chancel Mbemba et Valentin Rongier en 2023, puis Pierre-Emerick Aubameyang en 2024.

Cette année, c’est un onze dans lequel neuf joueurs du Paris Saint-Germain ont été retenus. Seuls Lucas Chevalier (Lille) et Rayan Cherki (Lyon) viennent troubler l’hégémonie parisienne. Ce chiffre bat même le précédent record établi en 2016, lorsque huit Parisiens figuraient dans le onze. Ce tropisme parisien, s’il peut s’expliquer par les résultats du club de la capitale – champion, invaincu jusqu’à peu, qualifié pour la finale de la Ligue des champions –, n’en demeure pas moins problématique. Car une équipe-type n’est pas censée être le simple reflet du classement final. Elle devrait illustrer la diversité des performances individuelles marquantes, la constance, l’influence sur les résultats, le caractère. Et sur ce plan, certains Marseillais pouvaient légitimement espérer une reconnaissance.

Le gardien du LOSC Lucas Chevalier a incontestablement réalisé une saison pleine, disputant la Ligue des champions et s’imposant dans les cages d’une équipe nordiste ambitieuse. À 23 ans, il est devenu une valeur sûre du championnat, jusqu’à être convoqué par Didier Deschamps en équipe de France. Ce choix n’est pas illogique, mais il reflète aussi un manque de considération envers Rulli, qui fait partie des joueurs-clés d’un OM deuxième du championnat, avec cinq points de plus que Lille à une journée de la fin.

Dans ce désert de distinctions marseillaises, une seule éclaircie est venue adoucir la soirée : le prix du plus beau but de la saison, remporté par Amine Gouiri. Son retourné acrobatique face à Brest, lors du large succès olympien (4-1), a séduit le public, seul juge dans cette catégorie. Une reconnaissance précieuse, d’autant plus symbolique qu’elle vient d’un vote populaire. Et elle inscrit Gouiri dans une lignée prestigieuse : Cheikh Bamba Dieng (2022), Mamadou Niang (2010), Mathieu Valbuena (2008), Franck Ribéry (2006), Laurent Battles (2005), Didier Drogba (2004)… tous avaient déjà remporté ce titre en tant que joueurs de l’OM.