OM : “J’ai eu des frissons d’être encore respecté à Marseille" livre Max Lopez

OM : “J’ai eu des frissons d’être encore respecté à Marseille" livre Max Lopez

Dis-nous un peu ce que ça fait ce retour au Vélrodrome. Le score n'est pas en votre faveur, mais ça a dû être émouvant.

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Maxime Lopez : Non, déjà, en plus d'être capitaine aujourd'hui, c'était un symbole, une fierté. On en a parlé avec le coach. C’est vrai qu’il avait ce souhait-là et attendait beaucoup de moi. Ce ne sont que de bons souvenirs. En sortant du tunnel, on voit la photo de Dimitri Payet et Sakai lors du match contre Leipzig, ils se prennent dans les bras. J'ai vécu des moments magnifiques ici, d'autres plus compliqués, mais j'ai un amour fou pour ce club. Après, ce n'est pas forcément mérité, mais leur victoire n'est pas imméritée non plus. Le score est lourd.

Il y a un truc qui fait plaisir, c’est que tu as été acclamé avant le match, ce qui n’a pas toujours été le cas. Ça s’est bien passé avec Steve il y a quelques mois, et là on sent du respect pour ton passage. Tu avais une petite appréhension avant ?

M.L. : Non, honnêtement. J’ai toujours repecté le club. On peut dire ce qu’on veut à propos de mes 150 matchs à l’OM, mais je pense que je n’ai jamais triché. Je n’ai jamais créé de vagues au club. J’ai toujours respecté le maillot. Je suis un jeune issu du centre, en plus. Les frissons, honnêtement, d’être encore acclamé, d’être encore respecté par ce club… Pour moi, ça restera le plus grand club en France, même s’il y en a un autre qui a fait de belles choses l’an dernier. C’est une fierté. J’ai kiffé mon moment. Mon frère jouer au vélodrome, pour lui c'est la consécration.… franchement, je pense qu’il va en rêver toute la nuit, même si la fin de match a été compliquée.

Tout à l’heure tu disais que ce n’était pas démérité. Vous y avez vraiment cru ?

M.L. : Franchement, oui. Je dis que ce n’est pas démérité parce que voilà, le match finit à 5-2, je ne peux pas dire qu’on a mérité de gagner, on ne va pas se mentir. Mais moi, qui ai joué ici, qui connais le contexte, on savait qu’avec la semaine qu’ils ont passée, si on arrivait à les faire douter, ça allait jouer en notre faveur. Et voilà, ça fait chier de prendre ces buts un peu bêtes, parce que contre ces joueurs-là, tu ne peux rien faire. Si tu fais ces cadeaux-là, t’es mort. Et malheureusement, le score est là. Mais il y a eu de bonnes choses. On ne va pas dire qu’on a fait des très bonnes choses, mais il y en a eu.

Justement, en face, il manquait des joueurs importants, et ils n’ont pas encore fini leur mercato. Mais on a vu que c’était le très haut niveau, non ?

M.L. : Oui, des joueurs comme Greenwood, Aubameyang, Gouiri… c’est le très haut niveau. Même Højbjerg au milieu, c’est quelque chose. Je suis fier de mon équipe et je leur redirai à mes coéquipiers. Je ne l’ai pas dit après le match, chacun est dans son coin, mais franchement, je trouve qu’ils me l’ont rendu. C’était un peu mon match, on ne va pas se mentir. Et franchement, sur le terrain, ils ont tout donné. J’ai vu des mecs fatigués. On a tout donné. Après, ça fait chier de perdre 5-2, mais le football, c’est aussi prendre des points. On n’est pas inquiets du tout. On sait que le mercato doit se terminer, on a besoin de se renforcer. Tout le monde le sait. On en est conscients. Donc, tranquillement, on va profiter un peu à Marseille, puis on retournera bosser à Paris. Il y a des choses à faire.