OM – Labrune sur la sellette : la fronde grandit, l’OM en quête de solidité

OM – Labrune sur la sellette : la fronde grandit, l’OM en quête de solidité

Contesté de toutes parts, Vincent Labrune vers une sortie inéluctable à la LFP

Vincent Labrune, président de la LFP, est plus que jamais contesté. Plusieurs dirigeants souhaitent son départ, mais une majorité reste nécessaire pour provoquer sa destitution. Lui-même songerait déjà à quitter son poste, tout comme son directeur général Arnaud Rouger.

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Dans un entretien au Figaro, Frank McCourt et Joseph Oughourlian ont critiqué la gouvernance de la Ligue et visé à la fois Labrune et Nasser al-Khelaïfi. « Le problème, c’est l’absence de responsabilité. (…) La LFP a failli », a lancé Oughourlian, rappelant l’échec des droits télé et l’accord avec DAZN. McCourt a ajouté : « La LFP ne représente plus les clubs (…) c’est un échec. »

La réunion de l’assemblée générale de la LFP doit permettre de remplacer trois administrateurs sortants : Damien Comolli, Jean-Pierre Caillot et Jean-Pierre Rivère. Quatre candidats briguent les sièges : Fabrice Bocquet (Nice), Waldemar Kita (Nantes), Loïc Féry (Lorient) et Jean-Michel Roussier (Le Havre). Ce dernier, opposant affiché à Labrune, pourrait renforcer la contestation.

Pour révoquer le président, une assemblée spécifique est nécessaire, convoquée avec 33 % des voix, puis validée par une majorité absolue. Un scénario encore incertain, car les soutiens de Labrune restent nombreux. En arrière-plan, les critiques visent aussi al-Khelaïfi, accusé de peser sur les décisions de la Ligue via beIN Sports, diffuseur qui n’aurait pas réglé la totalité de ses factures.

Labrune et Rouger envisageaient de quitter leurs fonctions après l’adoption de la réforme de la gouvernance du football français, qui renforcerait le rôle de la FFF et transformerait la Ligue en « société de clubs ». Mais la démission du Premier ministre François Bayrou a retardé ce calendrier, semant l’incertitude.

La réforme de la gourvernance, soutenue par la direction actuelle, devrait malgré tout s’imposer et provoquer leur départ. Reste à savoir si McCourt, Oughourlian et d’autres présidents patienteront jusqu’à ce processus ou tenteront de hâter la chute de Labrune, avec en ligne de mire l’influence de Nasser al-Khelaïfi.

Une défense renforcée mais toujours fragile avant Lorient

La défense de l’OM reste un sujet de préoccupation majeure. Alors que CJ Egan-Riley sera suspendu vendredi contre Lorient, Leonardo Balerdi rentre d’Argentine et Benjamin Pavard doit arriver aujourd’hui à Marseille. Malgré l’arrivée de plusieurs recrues, l’arrière-garde olympienne peine toujours à rassurer.

Depuis le début de saison, les faiblesses défensives se répètent, avec quatre buts encaissés en trois matchs. Roberto De Zerbi dispose désormais d’un effectif plus fourni grâce aux arrivées de Pavard, Nayef Aguerd et Emerson Palmieri, mais les choix s’annoncent difficiles. « La défense est tout le temps en danger. (Geronimo) Rulli ne peut pas sauver l’équipe en permanence ; à un moment, ça craque », analyse l’ancien Olympien Marc Libbra.

Au centre des critiques, Balerdi cristallise les débats. Nommé capitaine, il a multiplié les erreurs depuis le début de saison. « Peut-être qu’ils se sont trompés sur l’identité du capitaine et que Pierre-Emile Hojbjerg peut prendre le brassard. Peut-être aussi que le brassard le pousse à commettre des erreurs. Mais ce n’est pas un peintre, il faut trouver le système qui lui convient », estime Libbra.

L’arrivée de Pavard constitue un atout majeur. « L’Inter avait insisté pour qu’il joue la finale de Ligue des champions malgré une blessure. Il a de la bouteille, on doit s’appuyer sur lui », poursuit Libbra. Reste la question du schéma tactique : un passage à trois défenseurs centraux est envisagé, mais jugé improbable. « Pavard adore cela, mais je ne crois pas à un tel changement. De Zerbi met en place un système précis, changer prendrait du temps », prévient l’ex-attaquant.

Au-delà des individualités, l’absence de Valentin Rongier au milieu se fait sentir. « Les carences défensives sont peut-être aussi évidentes parce que Rongier n’est plus là pour faire le tampon. Pour l’instant, il n’a pas été remplacé », souligne Libbra. De Zerbi devra donc composer sans Egan-Riley, mais avec un effectif renforcé, pour trouver enfin un équilibre défensif.