OM – le puzzle commence à s'assembler…
À Madrid, l’Olympique de Marseille s’est incliné 2-1 sur la pelouse du Real, un score qui traduit la supériorité madrilène mais ne reflète pas totalement le contenu de la rencontre. L’OM a perdu au moment où il n’a pas voulu gagner, un constat cruel mais qui résume la marge de progression qu’il reste à franchir. Car malgré la défaite, les Marseillais ont montré une personnalité et une qualité de jeu qui laissent entrevoir des lendemains plus radieux, à condition de capitaliser sur ces fondations.
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Il serait injuste de résumer ce match à une frustration. Car dans le contenu, Marseille a montré des garanties qu’on n’avait pas toujours vues cette saison. Défensivement d’abord. Si l’on superpose la prestation de Leonardo Balerdi, irréprochable dans l’intensité, et celle de Nayef Aguerd, impérial quelques jours plus tôt face à Lorient, il y a de quoi reformer un duo digne de l'Arme Fatale, sans compter que Benjamin Pavard peut apporter une dimension supplémentaire à cette charnière en étant le latéral droit qu'il ne voulait apparemment plus être en équipe de France. Ce trio, lorsqu’il est aligné, peut devenir l’armature autour de laquelle se construit une équipe compétitive au plus haut niveau. Et derrière eux, il y aura de toute façon un Rulli qui a montré qu'il n'était plus très loin du "chapeau 1" à son poste.
Si la défense a rassuré, l’attaque a également donné des motifs de satisfaction. Timothy Weah a livré une prestation convaincante, alliant discipline tactique et justesse technique, tout en sachant qu'il y a Mason Greenwood de l’autre côté. Le potentiel est là.
L’équipe semble avoir trouvé une base solide, mais il reste encore des pièces à placer pour que l’ensemble fonctionne parfaitement. Le travail de Roberto De Zerbi commence à se voir. Ses principes de jeu, basés sur la maîtrise technique et la recherche de solutions collectives, ont pris encore plus forme à Madrid. Mais le technicien italien sait que le chemin est encore long. Il en faudra plus dimanche soir. Oui, mais là, il part déjà avec quelques pièces du puzzle déjà en place, des certitudes, forcément, c'est plus facile pour compléter…
