OM : Les enfants du Burel de retour au Vélodrome
Un parfum de fierté pour le Burel FC
Pour une poignée de Marseillais, l’après-midi aura une saveur toute particulière. Si l’OM affronte le Paris FC pour sa première à domicile, certains joueurs adverses vivront un moment chargé d’émotion : retrouver la pelouse du Vélodrome, sous les yeux de leurs proches, dans un stade qui a bercé leur jeunesse. Parmi eux, Maxime et Julien Lopez ainsi qu’Ilan Kebbal, tous trois passés par le Burel FC, ce club formateur du XIIIe arrondissement réputé pour son ancrage populaire et son vivier de talents.
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À Burel, l’orgueil est de mise. Le coordinateur sportif Paul Fertener et le directeur sportif Serge Obré feront partie des représentants installés en Jean-Bouin pour encourager leurs anciens protégés d'après nos confrères de l'Equipe. Pour Brahim Grairia, coach des seniors et figure locale, la fierté est immense. Amoureux inconditionnel de l’OM, il confie pourtant espérer un but de Maxime Lopez : « Je ne trahirai jamais l’OM, mais voir un gamin d’ici marquer au Vélodrome, c’est un petit frisson en plus », sourit-il. Derrière cette confidence, tout un quartier se retrouve symboliquement sur la pelouse.
Le retour de Maxime Lopez
Maxime Lopez, formé à l’OM, avait disputé son premier match de Ligue 1 en 2016 face à Bordeaux, avant de connaître une belle ascension ponctuée par une finale de Ligue Europa en 2018. Après un parcours à l’étranger, le voilà de retour en Ligue 1 avec le Paris FC, neuf ans après ses débuts. Un pari gagnant, rendu possible aussi grâce à l’influence de son frère Julien, fidèle au club parisien depuis 2017 et qui, à 33 ans, espère lui aussi fouler enfin l’herbe du Vélodrome en match officiel.
Ilan Kebbal, un autre enfant du XIIIe
Ilan Kebbal complète ce trio marseillais. Fils de “Biba”, ancien secrétaire du Burel, il a grandi entre les terrains d’Air Bel et ceux du XIIIe. Sa trajectoire l’a mené jusqu’au Paris FC, avec toujours ce lien viscéral à sa ville d’origine. Tous incarnent une génération que l’OM avait tenté d’identifier à travers son projet « Next Generation » lancé en 2017, censé sécuriser les pépites locales. Si le destin a choisi une autre voie, ces enfants du quartier n’ont jamais coupé le fil qui les relie à Marseille.
Un match chargé d’émotion
Cet après-midi, l’OM devra impérativement gagner, mais, dans les tribunes comme sur la pelouse, une partie de la fierté marseillaise portera aussi le maillot du Paris FC.
