OM – Pablo Longoria : « Le football français manque de transparence et de dialogue »
À la veille du choc tant attendu entre l’Olympique de Marseille et le Real Madrid en Ligue des champions, Pablo Longoria s’est exprimé longuement sur France Inter. Le président de l’OM a abordé la préparation du rendez-vous madrilène, le départ houleux d’Adrien Rabiot, mais aussi les dysfonctionnements plus profonds du football français.
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L’OM face à son histoire européenne
Interrogé sur les treize années sans qualification au-delà du premier tour en Ligue des champions, Longoria refuse le terme de « fiasco » mais reconnaît l’ampleur du défi. « Enthousiasme, humilité et réalisme », tels sont selon lui les maîtres mots pour débuter dans ce nouveau format européen. L’objectif n’est pas fixé en termes de résultats précis, mais plutôt d’être « ultra-compétitif » et de voir jusqu’où l’équipe peut aller. Pour le dirigeant, retrouver la C1 après avoir assisté en spectateur à l’édition précédente est déjà une étape essentielle : « La saison dernière, on l’a regardée à la télé, ce qui n’est pas acceptable », a-t-il rappelé, tout en insistant sur l’importance de vivre cette compétition avec les supporters, dont plus de 4 000 accompagneront l’OM au Bernabéu.
Le départ d’Adrien Rabiot, une plaie ouverte
Le sujet sensible du départ d’Adrien Rabiot, transféré à l’AC Milan après une altercation dans les vestiaires avec Jonathan Rowe, n’a pas été éludé. Longoria assume un choix difficile : « Le football n’est pas un sport individuel, c’est un sport collectif. » Malgré la réconciliation apparente entre les joueurs, le président a expliqué avoir pris une décision « pour le bien du groupe », évoquant une scène « intense » qui a marqué tout le vestiaire. À ceux qui l’accusent d’avoir profité de l’épisode pour réaliser une vente à 10 millions d’euros, Longoria répond : « Le club est totalement victime dans cette situation. » Selon lui, l’OM avait proposé une prolongation à Rabiot, mais la situation ne permettait plus de revenir en arrière.
Une présidence sous pression, mais passionnée
Évoquant son rôle à la tête de l’OM, Longoria a comparé l’expérience de présider un soir de Ligue des champions à celle d’un « enfant avec ses jouets de Noël ». Conscient du lien unique qui unit Marseille à son club, il y voit une responsabilité énorme mais positive. Revenant sur ses propres excès, notamment un épisode polémique lors d’un match contre Auxerre, il reconnaît avoir franchi les limites : « Une vie sans passion ne vaut rien, mais il y a des moments où il ne faut pas dépasser les bornes. J’ai bien retenu la leçon. »
Le football français en crise de gouvernance
Longoria a aussi livré une analyse tranchante sur l’état du football français, miné selon lui par un manque de vision et de transparence : « Le foot en général manque cruellement d’un processus de discussion stratégique. La vision à court terme du football français a atteint ses limites historiques. » Sans viser nommément Vincent Labrune, président de la LFP, il estime que le problème dépasse les individus : « C’est un modèle de gouvernance qui n’a pas fonctionné depuis longtemps. »
Concernant le poids du PSG et de son président Nasser Al-Khelaïfi, il juge ironiquement que Paris « joue très bien les jeux de la politique de football », mais dénonce une absence de dialogue collectif entre les clubs de Ligue 1. « Les clubs ne sont guère consultés directement. Quand il n’y a pas de construction collective, il y a un vide », regrette-t-il. Selon Longoria, cette situation éloigne le football de ses bases populaires et explique la crise actuelle : « Lorsqu’on s’éloigne de ses valeurs pour servir des intérêts plus grands, on se coupe de ses supporters. »
À travers cette interview, le président de l’OM a rappelé son attachement à une vision ambitieuse mais réaliste pour Marseille, tout en dressant un constat sévère sur le football français. Une prise de parole qui illustre à la fois la passion de l’homme et son exigence quant à l’avenir de son club et de l’ensemble du championnat.
