OM-Paris FC : le match du rebond ?
Une semaine de tumulte, un besoin de football
Il fallait bien que le ballon revienne pour remettre un peu d’ordre dans les esprits. Après plusieurs jours dominés par les polémiques et l’inévitable départ d’Adrien Rabiot, l’Olympique de Marseille s’apprête à retrouver son stade Vélodrome ce week-end, pour la réception du Paris FC. Un rendez-vous particulier : premier match officiel de la saison à domicile, mais surtout une occasion rêvée de reléguer les débats extra-sportifs derrière le rideau. Car si Rabiot ne portera bientôt plus le maillot blanc, l’OM, lui, continue sa route, comme il l’a toujours fait. Et pour que le Vélodrome se réembrase, il faudra un rebond.
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Højbjerg, la voix du vestiaire
En conférence de presse, c’est Pierre-Emile Højbjerg qui a incarné ce rappel à l’essentiel. Son discours, précis et ferme, a résonné comme une mise au point : « Mais c’est vrai que les deux prochains matchs qui arrivent sont très importants, pour nous, pour le club, pour tout le monde autour. C’est encore un challenge, mais un challenge qu’il faut affronter en face. À la fin, le football, c’est simple : quand tu gagnes, tout le monde est content, et quand tu perds, il y a des problèmes. Il faut donc rester concentrés sur le bon travail et sur le bon état d’esprit. Les deux prochains matchs sont très importants, comme celui qui viendra après d’ailleurs. À l’OM, il n’y a pas un jour, pas un week-end où tu peux être à 50 %. Ici, c’est toujours 100 %, avec de grands objectifs. Et ça, pour moi, c’est ce qui rend heureux et ce qui fait vivre. »
Le milieu danois a remis la vérité au centre du terrain : la seule réponse crédible viendra des résultats. Et le calendrier impose déjà une obligation de points et de jeu.
Le casse-tête de De Zerbi
Pour Roberto De Zerbi, l’équation est complexe. La préparation avait été calibrée autour de Rabiot, figure centrale du système au milieu. Son absence oblige le technicien italien à revoir sa copie. Interrogé sur le sujet, il n’a pas éludé : « Il va falloir que je change un peu ce qu'on a fait pendant la préparation. Mais ça, ça fait partie de mon travail. Le problème, c'est qu'on a beaucoup travaillé sur quelque chose. Je pense que contre Aston Villa, on a fait un grand match. Contre Rennes, non. Mais on travaille, on travaille tête baissée… »
Entre incertitudes et réalités du moment, De Zerbi doit trouver des solutions rapides. Harit n’est pas certain d’être disponible, Kondogbia idem, et derrière eux, les options manquent. Les noms de Bilal Nadir ou Darryl Bakola circulent, mais leur titularisation relèverait de l’hypothèse lointaine.
Gouiri en numéro 10, une option crédible ?
Dans ce contexte, une piste intrigue : l’évolution d’Amine Gouiri en numéro 10. De Zerbi l’a confirmé lui-même : « Amine Gouiri en 10 ? Oui. Ça peut être une solution. Nous l'avons travaillé, mais pas seulement cette option… » L’ancien Niçois a les qualités techniques et la vision pour occuper ce rôle, même si cela implique de redessiner le reste du schéma offensif.
Le coach marseillais réfléchit à garder la continuité de son 4-3-3 travaillé depuis la préparation, mais l’idée d’un léger ajustement pour donner plus de liberté à Gouiri séduit. Le pari pourrait redonner de la créativité dans l’entrejeu, là où l’absence de Rabiot laisse un vide… pour l'instant.
Un stade prêt à vibrer
Au-delà des choix tactiques, c’est surtout l’atmosphère du Vélodrome qui sera scrutée. Après des semaines de remous, le public attend une équipe conquérante, libérée et concentrée sur l’essentiel : la victoire. Le Paris FC, adversaire encore niveau Ligue 2, ne viendra pas en victime consentante, mais ce match doit être celui de la reprise de contrôle.
À l’OM, chaque rendez-vous est une histoire d’énergie, de symboles et de résultats. Ce samedi, c’est moins la qualité de l’adversaire qui comptera que la capacité des Olympiens à se projeter de nouveau vers l’avant.
Et si la semaine a été dominée par Rabiot, le terrain offre enfin une vérité plus simple : 90 minutes pour rappeler que l’OM n’appartient pas aux polémiques, mais au jeu.
