OM-PFC : la réaction de Bilal Nadir après la victoire sous tension
On suppose que cette victoire fait du bien au groupe, et même personnellement, ça doit faire du bien ?
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Bilal Nadir : Bien sûr, c'est toujours bien de gagner le deuxième match après la première défaite. Surtout de le faire à domicile. On avait à cœur de gagner aujourd'hui et je pense qu'on l'a fait avec une bonne manière, même si ça n'a pas toujours été très bon. Au final, on retient les trois points et c'est bien pour la confiance.
Le coach a dit que Robinio, quand il est rentré, il a brûlé la pelouse. Tu avais un peu la rage en rentrant ? Tu t’es dit qu’il fallait tout arracher, montrer que cette saison, il faudra compter sur toi aussi ?
B.N. : Oui, c'est vrai que Robinio quand il rentre il est souvent performant. C'est un jeune joueur comme Darryl, comme Keyliane, comme les autres joueurs qui font du très bon travail en entraînement. Plus de temps de jeu, et ce soir c'est bien ce qu'il a fait, donc j'espère qu'il va continuer. À titre personnel, non, ce n'est pas de la rage. Il y avait 2-2 donc j'essaie de rentrer, de mettre mes qualités au service du groupe, et ce soir c'est ce qui est le plus important.
Tu as marqué contre Le Havre… Tu ne dirais pas que c’était plus important aujourd’hui, vu le contexte ?
B.N. : C'est vrai que j'ai aidé l'équipe, comme je l'ai fait au Havre l'année dernière. Donc plus important, je ne dirais pas. Oui, c'est vrai, parce que la physionomie fait qu'il y avait match nul. Donc, entre guillemets, j'ai permis de prendre l'avantage avec Auba. Mais je ne pense pas que ce soit plus important.
À 2-2, il se passe quoi dans vos têtes ? Le Vélodrome commence à se retourner, ça peut être compliqué à ce moment-là…
B.N. : Oui, c'est forcément un peu marqué quand il y a des sifflets. Mais je pense que l'équipe a bien répondu. On a montré qu'on avait aussi une force de caractère et qu'on était capable de remettre les supporters avec nous, comme on l'a dit plusieurs fois.
Il fallait rouvrir la porte à Adrien Rabiot. Vous avez été probablement marqués par tout ça dans le vestiaire. En quoi c'est important ? C’est un geste qui peut compter ?
B.N. : Je vais vous répondre à titre personnel. Je fais abstraction un peu de tout ça. Les personnes concernées ont été présentes médiatiquement cette semaine-là. Moi, je ne pense pas avoir mon mot à dire sur cette situation. Adrien, c'est une personne que j'aime énormément, qui, c'est vrai, nous a beaucoup aidés. On ne sait pas de quoi est fait l'avenir. Donc, ça reste la décision des dirigeants, du coach.
Tu n’as pas un avis là-dessus ?
B.N. : Je ne me permettrai pas d'avoir d'avis sur cette situation, donc je ne vous ferai pas le plaisir de vous donner mon avis.
Justement, tu parlais du futur. Il te reste un an de contrat. Est-ce qu’il y a des discussions ? Il reste 15 jours de mercato, où en es-tu ?
B.N. : À titre personnel, moi je suis encore à l'Olympique de Marseille. Comme vous l'avez dit, il me reste un an de contrat. J'ai fait toute ma préparation à l'Olympique de Marseille, avec tout le monde, avec le staff. Donc, pour le moment, je suis présent.
Tu évoquais le contenu du match. Après le 2-0, vous avez eu plus de mal à faire le jeu. À Rennes, ça n’avait pas bien marché non plus. Sur quoi faut-il progresser ?
B.N. : Ce n'est pas toujours facile. C'est vrai que quand on fait une préparation comme on l’a faite, on a beaucoup d'attentes, surtout aussi quand on est à l'Olympique de Marseille. Après la première défaite, etc., aussi les événements qui sont passés. Aujourd'hui, on menait 2-0, et ce, sans vouloir manquer de respect au Paris FC, qui est une bonne équipe. Mais oui, forcément, il y a beaucoup d'attentes.
Et au fond de toi, ce qui ressort ce soir, c’est du soulagement ? Parce qu’il y a encore quelques heures, c’était tendu…
B.N. : Les joueurs, comme je le dis, on n'est pas responsables de tout ce qui se passe. Donc nous, on essaye de faire le maximum sur le terrain. Ce n'est pas passé comme on l'a voulu lors de la première journée. Maintenant, on a essayé de travailler cette semaine avec le climat qu'il y avait, comme vous le savez tous. Donc, on a fait notre travail, notre job.
Le public était avec vous, vous l’avez senti rapidement ?
B.N. : On savait que les supporters étaient avec nous. Il n'y avait pas de raison qu'ils ne soient pas avec nous. Et ce soir, oui, on est content de leur offrir cette victoire-là et on espère que ça va continuer comme ça.
Du coup, elle fait du bien ?
B.N. : Bien sûr qu'elle fait du bien. Je pense que ça remet les points de jeu à l'heure. C'était qu'un malentendu la semaine dernière.
