OM : Pourquoi Aubameyang peut encore peser à l’OM

OM : Pourquoi Aubameyang peut encore peser à l’OM

Une condition physique scrutée de près

À 36 ans, et après une saison passée à Al-Qadsiah, la question de l’état physique d’Aubameyang est inévitable. Mais le principal intéressé n’élude pas. "Déjà, de une, j’ai une saison complète dans les jambes', rappelle-t-il. Avec 17 buts en 32 matchs, l’ancien joueur d’Arsenal et du Barça a conservé une certaine régularité, dans un championnat certes moins exigeant, mais où il a su faire valoir ses qualités. Il poursuit : "Même si certains estiment que le niveau là-bas est différent, chacun a son point de vue.'

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Pour rassurer, l’attaquant s’appuie aussi sur le regard des spécialistes. Nicolas Girard, préparateur physique à Al-Ittihad et ancien membre du staff de l’OM, a confié dans L'Équipe que "plus il vieillit, plus il se bonifie, plus il devient buteur. Il prenait encore la profondeur à chaque match". Un avis qui compte, tant la gestion du physique sera cruciale cette saison, notamment avec les cadences européennes. Aubameyang, lui, se veut serein. "Mentalement, je suis prêt. Et physiquement aussi. Franchement, si ça ne tenait qu’à moi, je serais prêt dès aujourd'hui (ndlr : pour la réception de Séville en match amical)", assure-t-il, tout en respectant le plan défini par le staff. Il a repris l’entraînement collectif, et une première apparition en match pourrait intervenir dès la semaine prochaine. "Je pense m’être bien préparé tout au long de l’été pour éviter d’avoir du retard par rapport au groupe." Le message est clair : le "Panthère" est affûté et veut enchaîner rapidement.

De Zerbi, un argument décisif

S’il est revenu à Marseille, c’est aussi – et surtout – grâce à Roberto De Zerbi. Entre les deux hommes, le lien n’a jamais été rompu malgré le départ de l’attaquant à l’été 2024. "On a discuté, et forcément, j’ai parlé avec le coach, parce qu’on a aussi gardé le contact. Il m’a pas mal chambré, mais à la base, il ne voulait pas que je parte", sourit Aubameyang. Le technicien italien a été un levier central dans sa décision de revenir. "J’ai passé deux semaines avec le coach, et en voyant ce qu’il proposait à l’entraînement dès les deux premières semaines, je savais très bien qu’il allait se passer quelque chose", se souvient l’attaquant, qui fait le parallèle avec Mikel Arteta à Arsenal, un autre entraîneur qui l’avait convaincu par sa rigueur et sa vision.

Flexible sur le terrain, Aubameyang se dit prêt à évoluer dans l’axe comme sur les côtés. "Ce n’est pas un problème. En soi, il sait très bien que je sais m’adapter. Sur ça, il n’y a pas de souci", confie-t-il. Sa polyvalence et son expérience seront des atouts précieux pour un De Zerbi soucieux de densifier son attaque. L’Italien n’a jamais lâché l’affaire et a su faire revenir un joueur qu’il considère comme un cadre du vestiaire. "Il ne m’a pas lâché. Il a continué à me chambrer parce que j’étais parti. Mais bon, voilà, je lui ai dit que maintenant, j’étais revenu ", lance Aubameyang, déterminé à écrire une nouvelle page.

Un rôle de guide, sans fuir la concurrence

La présence d’Amine Gouiri n’a pas refroidi Aubameyang. Bien au contraire. Pour lui, la concurrence est un moteur. "Quand on est compétiteur, on vient pour s’imposer. C’est clair", affirme-t-il, avant de relativiser : "À Arsenal, tout le monde pensait que j’étais là pour remplacer Alexandre Lacazette, au final, on a été l’un des meilleurs duos." Et justement, le scénario pourrait se répéter à Marseille. Gouiri sort d’une demi-saison exceptionnelle sous le maillot olympien, avec une efficacité retrouvée qui se retranscrit dans les chiffres (10 buts et 3 passes décisives en 14 matchs de Ligue 1). Mais pour Aubameyang, l’idée d’une association offensive reste tout à fait envisageable. Il le rappelle lui-même : "Je suis quelqu’un de flexible, je peux jouer dans l’axe ou sur les côtés." Son vécu en Arabie saoudite, où il a évolué dans un duo d’attaque, lui a permis de développer sa capacité à décrocher et à combiner. De Zerbi pourrait donc profiter de cette polyvalence pour associer les deux hommes dans un système offensif modulable.

C’est notamment sur le côté gauche qu’Aubameyang pourrait s’exprimer. Il a encore la vitesse pour prendre la profondeur, comme l’a souligné Nicolas Girard, préparateur physique à Al-Ittihad : 'Il prenait encore la profondeur à chaque match.' De son côté, Aubameyang ne doute pas de ses capacités : "Je pense m’être bien préparé tout au long de l’été. Franchement, si ça ne tenait qu’à moi, je serais prêt dès demain." Des déclarations qui traduisent à la fois son envie de jouer rapidement et sa capacité à répondre aux exigences physiques de ce rôle excentré. En clair, ce n’est pas un Aubameyang en fin de course qui revient à Marseille, mais un joueur lucide, affûté et désireux de transmettre. "Aujourd’hui, avec l’expérience, je suis aussi là pour aider le club, pour faire progresser le groupe", insiste-t-il. Il n’oublie pas non plus ce qu’il a appris à l’étranger : "En partant là-bas, j’ai progressé. Techniquement surtout.' Plus complet, plus collectif, et toujours aussi affamé, Aubameyang entend contribuer pleinement à la saison olympienne, que ce soit en tant que titulaire ou en duo avec Gouiri.