OM : quand le Phocéen se retrouve au milieu d'un conflit entre Adil Rami et le club !
Presque six ans après les faits, la cour d’appel d’Aix-en-Provence a validé le licenciement d’Adil Rami par l’Olympique de Marseille, comme le relaie L'Equipe. Le défenseur central avait été congédié en 2019 pour avoir participé à l’émission Fort Boyard alors qu’il était officiellement blessé, sans en informer le club. Le 18 mai 2019, lors d’un match contre Toulouse, Rami s’était blessé au pied, présentant un œdème. Pourtant, deux jours plus tard, il se rendait discrètement sur le tournage de l’émission phare de France 2. Durant plus de dix heures, il s’était notamment fait catapulter à 80 km/h les pieds attachés, puis avait participé à un combat de boue, pieds nus. Des activités jugées incompatibles avec son état de santé.
casino 770 💰 Entrez dans le monde casino 770 avec 400 USDT offerts en quelques minutes ! – casino 770 💰 Rejoignez des milliers de joueurs français sur casino-770-fr.com. Bonus instantané de 300 USDT + 1000 USDT offerts au premier dépôt.
Au-delà de sa participation non autorisée à Fort Boyard, l’ex-défenseur marseillais avait aggravé son cas en séchant le dernier match de la saison contre Montpellier, le 24 mai, préférant assister à un gala de mode à Monaco. Il avait pourtant été convoqué par l’entraîneur de l’époque, Rudi Garcia, pour être présent sur le banc. Enfin, la justice a également retenu un troisième grief : une publication sur Instagram où l’on voyait un chien uriner sur un sondage défavorable à Rami, publié… sur le site sur lequel vous vous trouvez actuellement, Le Phocéen ! Un comportement jugé contraire aux obligations contractuelles de communication imposées aux joueurs, tenus d’adopter un comportement mesuré sur les réseaux sociaux.
Pour la petite histoire, à la fin d'une saison particulièrement décevante malgré des investissements conséquents, nous vous avions sollicités, comme souvent, car la force du Phocéen reste l'adhésion de tous les supporters de l'OM, pour savoir ce que vous pensiez des joueurs de l'effectif. Adil Rami faisait partie des joueurs que vous souhaitiez le plus voir quitter le club, en compagnie notamment de Kevin Strootman. Vexé sur le coup, le défenseur était persuadé que la direction du club avait œuvré pour lui donner mauvaise presse auprès des supporters. Mais tout cela reposait bel et bien sur les votes des lecteurs du site. Et cela ne fait pas non plus la loi sur le marché des transferts : pas non plus en odeur de sainteté, dans cette consultation et auprès de la direction au vu de ses émoluments, le milieu hollandais est, lui, resté une seconde saison à l'OM où il a eu un rôle précieux en sortie de banc pour André Villas-Boas.
La cour a estimé que ces trois éléments constituaient des manquements graves sur les plans médical, sportif et médiatique. Le licenciement était donc fondé. Elle a aussi rejeté l’argument selon lequel le club aurait utilisé ce prétexte pour se débarrasser d’un joueur en perte de performance. À l’époque, Rami n’était plus titulaire et son niveau avait été régulièrement critiqué. Le champion du monde 2018 réclamait plus de 7,5 millions d’euros aux prud’hommes. En première instance, il avait obtenu 238 000 euros pour non-paiement de sa garantie annuelle. En appel, même cette somme lui a été retirée : les juges ont estimé qu’il n’avait pas apporté les justificatifs fiscaux nécessaires. En outre, Rami devra verser 3 000 euros au club pour les frais de justice. Il lui reste la possibilité de se pourvoir en cassation, mais la décision d’appel valide l’essentiel des griefs retenus par l’OM.
Il est important de préciser que ce litige n'altère pas l'amour qu'Adil Rami porte pour l'OM. Il a d'ailleurs récemment tourné un spot avec Pablo Longoria, le successeur de Jacques-Henri Eyraud, pour promouvoir son équipe de Kings League, officiellement affilié au club marseillais.
