OM : que doit faire l’OM avec Jonathan Rowe ?
Il y a des joueurs qui demandent du temps. Des contextes pour s’adapter. Et des décisions qui ne se prennent pas à la légère. Jonathan Rowe incarne tout cela à la fois. À 22 ans, l’ailier anglais vient de conclure une première saison à l’Olympique de Marseille aussi contrastée qu’instructive, entre éclairs de talent et tunnels d’apprentissage. Et désormais que l’option d’achat de 14,5 millions d’euros a été automatiquement levée – suite à son prêt initial de Norwich –, une question se pose frontalement : que doit faire l’OM avec Jonathan Rowe ?
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Un pari sur le long terme… déjà remis en jeu ?
Lorsque Pablo Longoria et ses équipes ont choisi de miser sur Jonathan Rowe l’été dernier, l’opération portait la marque d’un pari assumé. Un ailier jeune, explosif, en pleine ascension en Championship, mais encore brut dans son jeu. Un garçon à façonner, capable d’incarner l’OM de demain. Et ce début de saison n’a fait que valider l’intuition : étincelant contre Lyon, décisif sur quelques entrées, "Jonny" a montré qu’il avait le feu dans les jambes. Mais ensuite, tout s’est compliqué. Problèmes collectifs, changement de système, perte de repères : Rowe a disparu de la circulation. Jusqu’à s’interroger lui-même sur sa place.
Il n’a jamais lâché, pourtant. "Ce n’est pas exactement la saison que j’espérais", a-t-il reconnu dans SportsBoom, avec la lucidité d’un joueur qui grandit. Et dans la bouche de Roberto De Zerbi, l’analyse est tout aussi nuancée : "Il s’est un peu perdu sur le terrain, mais il a mérité de revenir. Il me met en difficulté, car c’est un talent." Le technicien italien, adepte des profils hybrides et imprévisibles, sait que Rowe coche des cases. Mais encore faut-il le positionner au bon endroit.
Un potentiel trop précieux pour être bazardé ?
Le profil de Jonathan Rowe est rare : capable d’éliminer, de percuter balle au pied, d’occuper plusieurs postes sur les ailes, et d’apporter un déséquilibre que peu dans l’effectif peuvent offrir. Dans une Ligue 1 de plus en plus cadenassée, ces qualités ont un prix. Et Newcastle, qui observe attentivement l’évolution du joueur, notamment grâce à ses performances convaincantes à l’Euro U21 où il a déjà trouvé le chemin des filets, pourrait bien se montrer très concret.
Une offre à hauteur de 25 millions d’euros ? Elle aurait de quoi faire vaciller bien des clubs. Pour l’OM, qui ne roule pas sur l’or, ce serait même une opération financièrement parfaite : une plus-value éclair sur un joueur encore en rodage. Mais ce serait aussi un aveu : celui d’un projet qui préfère capitaliser immédiatement plutôt que construire durablement. Or Rowe donne le sentiment d’être à l’aube de quelque chose. Il a découvert l’exigence, l’intensité du championnat français, et semble prêt à franchir un cap mental : "J’ai compris que je devais me concentrer sur ce que je contrôle", dit-il.
L’OM version Ligue des champions aura besoin de lui
Avec la qualification en Ligue des champions, l’OM aura besoin d’un effectif étoffé, capable d’alterner les profils, de maintenir une intensité sur plusieurs tableaux. Rowe, dans ce cadre, peut être une vraie solution. Un joueur à impact, capable de bousculer une défense en 20 minutes, comme de démarrer un match sur le flanc droit ou gauche. De Zerbi l’a compris : Rowe n’est pas un joueur formaté. Il faut l’accompagner, le canaliser, le faire grandir. Mais à terme, le rendement peut être immense.
L’erreur serait d’oublier que l’OM est allé le chercher justement pour sa marge de progression. Et qu’en le laissant partir trop tôt, le club pourrait se mordre les doigts. L’OM doit donc résister à la tentation du court terme. Vendre aujourd’hui, c’est encaisser. Garder, c’est miser sur l’irrationnel du football : cette alchimie entre patience, foi et résultats.
Une décision stratégique, plus que comptable
Alors, que doit faire l’OM avec Jonathan Rowe ? Garder. Travailler. L’accompagner vers ce qu’il peut devenir : un ailier percutant, moderne, polyvalent, et surtout capable d’apporter dans les grands rendez-vous. Parce qu’il a commencé à comprendre ce que représente ce maillot. Parce qu’il veut s’inscrire dans la durée. Et parce que parfois, la meilleure décision n’est pas celle qui chiffre le mieux. Mais celle qui fait gagner à long terme.
