OM – que penser de l'Ajax après sa défaite en Ligue des champions ?

OM – que penser de l'Ajax après sa défaite en Ligue des champions ?

Le retour de l’Ajax en Ligue des champions, mercredi soir face à l’Inter Milan, a livré un verdict sans appel : une défaite 0-2 au Johan Cruijff Arena qui a souligné les contrastes de cette équipe encore en construction. Le scénario est d’autant plus frustrant que les Néerlandais ont eu, dans le premier acte, une occasion en or d’ouvrir le score. À la 40e minute, lancé dans le dos de la défense italienne par Oliver Edvardsen, Mika Godts s’est retrouvé seul face à Sommer. Son tir trop mou a été stoppé sans difficulté par le gardien suisse, et à peine deux minutes plus tard, c’est l’Inter qui a frappé sur corner, grâce à Marcus Thuram, déjà opportuniste dans la surface. Ce basculement illustre parfaitement l’une des forces entrevues et l’une des faiblesses criantes de l’Ajax : la capacité à créer une brèche face à un adversaire supérieur, mais l’incapacité à concrétiser et à rester concentré sur l’action suivante.

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Le reste du match a confirmé ce constat. L’Ajax n’a jamais renoncé à jouer, cherchant à poser le ballon et à sortir de sa moitié de terrain par des séquences courtes et parfois audacieuses. L’intention était là, et l’équipe a même su, par intermittence, étouffer l’Inter dans la relance. Le milieu de terrain a montré une disponibilité technique intéressante, et certains mouvements collectifs ont permis de déséquilibrer l’adversaire. Mais cela n’a jamais débouché sur une véritable série d’occasions franches. L’Ajax a manqué de variété dans ses attaques, devenant prévisible avec ses passes rapides vers l’aile ou ses longues ouvertures. Sans un créateur capable de briser les lignes par un geste inattendu, le bloc italien a rarement été mis en danger. L’absence de Berghuis a pesé lourd, privant l’équipe d’une option dans la zone de vérité. Si l’on se tourne vers la défense, le constat est encore plus sévère. Les deux buts de Thuram sont venus sur coups de pied arrêtés, chaque fois sur corner frappé par Çalhanoğlu. Le premier juste avant la pause, le second au retour des vestiaires, soit deux moments clés où la concentration aurait dû être maximale. Les défenseurs ajacides ont laissé Thuram se démarquer, échouant à suivre ses appels et à le contenir dans les airs. Plus globalement, la défense a souffert physiquement, en difficulté sur les duels et les ballons hauts. Chaque incursion italienne sur phase arrêtée a semé le trouble, et ce manque de solidité dans les zones décisives a anéanti les efforts fournis dans le jeu. Tactiquement, l’équipe n’a pas trouvé la formule pour s’adapter à la montée en puissance progressive de l’Inter. Après l’ouverture du score, les Italiens ont contrôlé, coupant les couloirs et forçant l’Ajax à s’exposer. Le pressing haut d’Amsterdam, efficace par séquences, a fini par laisser des espaces exploitables dans son dos. Les transitions adverses ont ainsi trouvé des brèches, et même si le score n’a pas gonflé davantage, la sensation de fragilité n’a jamais quitté la défense néerlandaise. Sur le plan mental, le tournant du match est clair : rater une balle de 1-0 et encaisser dans la foulée, c’est un double coup dont l’Ajax ne s’est pas relevé.

Les joueurs ont continué à faire circuler, mais avec moins de conviction, moins de tranchant. On ne peut pas leur reprocher d’avoir sombré physiquement ou de s’être repliés totalement, mais cette incapacité à redresser la tête au score traduit un manque d’expérience à ce niveau. Les ajustements tardifs n’ont pas changé le cours d’une rencontre où l’Inter, sans être flamboyant, a simplement profité des failles les plus évidentes. En résumé, ce match a dessiné une image claire de l’Ajax actuel : une équipe généreuse dans l’effort, capable de construire et de se projeter pour inquiéter même une défense comme celle de l’Inter, mais trop maladroite dans la finition et surtout trop vulnérable dans les zones où se décident les grands matchs, à savoir dans les deux surfaces. L'OM peut donc être optimiste en l'état même si évidemment il faudra gagner sur le terrain.