OM – que retenir de cette soirée à Madrid ?
La soirée des français en LDC
La soirée de Ligue des champions a mis en lumière plusieurs internationaux français évoluant à l’étranger. Avec le Bayern Munich, Michael Olise a confirmé sa grande forme en étant décisif face à Chelsea (3-1). Le milieu offensif a provoqué l’ouverture du score en poussant Chalobah à l’erreur (20e), avant d’être à l’origine du penalty transformé par Harry Kane (27e). Très remuant, il a multiplié les tentatives sans trouver le chemin des filets. À ses côtés, Dayot Upamecano a tenu son duel contre Joao Pedro, tandis que Sacha Boey, entré en cours de match, a apporté offensivement. En face, Malo Gusto a vécu une soirée contrastée : passe décisive pour Cole Palmer (29e), mais aussi une grosse erreur de relance qui a offert un doublé à Kane. À Anfield, Ibrahima Konaté a affiché solidité et sérénité lors du succès de Liverpool contre l’Atlético de Madrid (3-2), malgré une couverture défaillante sur le but de Llorente (45+3e). Hugo Ekitike, entré à l’heure de jeu, s’est montré actif mais maladroit dans le dernier geste. Du côté madrilène, Antoine Griezmann s’est distingué sur coups de pied arrêtés sans véritablement peser dans le jeu, tandis que Clément Lenglet a sombré en première période, fautif sur les deux premiers buts des Reds et sanctionné d’un avertissement avant la pause. Enfin, avec l’Inter Milan, Marcus Thuram a brillé contre l’Ajax Amsterdam (2-0). L’attaquant français a inscrit un doublé de la tête sur corner, d’abord au premier poteau puis au cœur de la surface, dominant Davy Klaassen. Ces deux réalisations ont offert la victoire aux Italiens. En fin de match, Ange-Yoan Bonny a disputé ses premières minutes en C1, sans occasion notable.
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Retour sur la soirée de Madrid
À quatre jours du Clasico face au PSG, l’OM tente de tirer les enseignements de sa défaite contre le Real Madrid en Ligue des champions. Les Marseillais ont été battus sur deux penalties malgré une prestation encourageante par moments, mais marquée par un manque de repères collectifs et d’ambition offensive. Rentrés en Provence dans la nuit de mardi à mercredi, les Olympiens nourrissaient des regrets, notamment pour ne pas avoir su profiter de leur supériorité numérique. Un scénario déjà observé face à Rennes, où l’OM avait également cédé. Ces difficultés récurrentes face aux gros adversaires interrogent. Medhi Benatia a reconnu : "On les a un peu trop regardés dans les trente premières minutes. On était sonné, on n’arrivait pas à ressortir le ballon". Vous pouvez retrouver sa réaction en vidéo. Même constat pour Roberto De Zerbi : "On est rentré sur le terrain avec un peu de peur". Progressivement, Balerdi et ses coéquipiers ont retrouvé de la cohésion, aidés par un grand Rulli. Dans les vestiaires, les dirigeants, à commencer par Benatia, ont cherché à positiver. "La conclusion de cette rencontre est que j’ai une grande équipe, très forte. Je suis vraiment fier d’elle", a affirmé le dirigeant. Un autre constat porte sur le manque d’ambition offensive. Même en supériorité numérique, les Olympiens n’ont pas su exploiter leurs opportunités, préférant souvent temporiser plutôt que d’accélérer le jeu. De Zerbi regrettait : "C’était le moment de prendre plus de risques. On doit essayer de jouer avec quatre attaquants à ce moment-là". Enfin, le coach italien pointe un déficit de connexions collectives. Avec six recrues alignées d’entrée, certaines arrivées en fin de mercato, les automatismes manquent encore. "Ce n’est pas facile d’avoir l’idée de jeu et de trouver tout de suite les connexions", expliquait-il, ajoutant qu’il faudra aussi savoir intégrer Paixao. Autant de chantiers à régler avant la réception du PSG, dimanche soir.
