OM : quelles sont les forces et les faiblesses de Ceballos ? Analyse complète
Alors que son arrivée à l’Olympique de Marseille se précise, il est temps de dresser le portrait de Dani Ceballos, milieu espagnol de 29 ans formé au Betis Séville et qui a évolué ces dernières saisons au Real Madrid. Talentueux, élégant balle au pied, il incarne ce football espagnol fait de vision, de passes millimétrées et d’intelligence de jeu. De grinta aussi, comme nous l'expliquait Morer depuis Malaga, que vous pouvez retrouver dans la dernière partie de L'OM au Café en vidéo. Pourtant, la carrière de Ceballos a souvent été freinée par une concurrence féroce et des blessures récurrentes.
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Un parcours marqué par les promesses et les obstacles
Longtemps bloqué par le trio Kroos–Modric–Casemiro, il s'est contenté d’un rôle de doublure de luxe. Deux prêts à Arsenal lui ont permis de gagner du temps de jeu, avant un retour à Madrid où il a profité du départ progressif des cadres pour grappiller des minutes. Ce qui caractérise Ceballos, c’est sa capacité à jouer sous pression et à trouver des passes dans des zones impossibles. « C’est un joueur vertical, toujours à la recherche du jeu vers l’avant », résument nos partenaires de la Minute OM. Sa vista, sa qualité de passe et son courage technique en font un profil rare dans le football moderne, capable de casser les lignes adverses et de connecter directement avec les attaquants.
Des comparaisons flatteuses mais un style bien à lui
Souvent rapproché d’un Lucho González par son élégance et son rôle de métronome, Ceballos n’est pas un dribbleur décisif ou un finisseur. C’est un meneur reculé, un régulateur du jeu, plus à l’aise dans la construction que dans les statistiques. « Il n’aura jamais des chiffres fous en buts ou passes décisives, mais il est indispensable dans l’avant-dernière passe », souligne-t-on dans la même vidéo. Techniquement au-dessus de la moyenne, il résiste au pressing et fluidifie les relances. Mais son manque de vitesse, sa fragilité physique et sa faible contribution défensive directe soulèvent des interrogations quant à son adaptation à la Ligue 1, réputée plus physique. « Ce n’est pas un récupérateur, il a besoin d’un soldat à côté de lui », précise un suiveur du Real, citant les exemples de Casemiro ou Tchouaméni pour l’épauler.
Un atout pour le jeu de Roberto De Zerbi
Dans le projet marseillais, Ceballos colle parfaitement à la philosophie de Roberto De Zerbi : un football de possession, de patience et de passes courageuses. Son association avec Højbjerg et éventuellement Rabiot ou Bennacer pourrait donner un milieu complémentaire, capable d’alimenter les attaquants en profondeur. Déjà, une connexion avec Pierre-Emerick Aubameyang, côtoyé à Arsenal, est évoquée comme un atout immédiat.
Un pari à la hauteur des ambitions de l’OM
Dani Ceballos n’arriverait pas comme une star invincible mais comme une pièce manquante. Si son corps tient, il peut transformer le visage du milieu phocéen et apporter ce qui a tant manqué face au Paris FC : des passes verticales, du liant, du courage dans la transmission. « Ce serait une recrue de très haut niveau », concluent ceux qui le suivent. À lui désormais de franchir le cap et de s’imposer dans un championnat exigeant où son talent devra s’adapter au combat.
Voir l'émission de la Minute OM sur Dani Ceballos :
