OM : quel(s) joueur(s) Roberto De Zerbi va-t-il relancer cette saison ?

OM : quel(s) joueur(s) Roberto De Zerbi va-t-il relancer cette saison ?

L’été, quand les rumeurs fusent, les négociations s’intensifient et que les fans scrutent chaque mouvement de leur club, une dynamique bien connue se met en place. Le mercato, cette grande foire aux espoirs et aux fantasmes, fait naître des envies de grands noms, de signatures prestigieuses et de recrues capables de transformer une saison. C’est aussi le moment où l’on espère que les joueurs clés resteront, malgré les sollicitations. Dans ce tumulte, on oublie parfois que certaines des plus grandes surprises viennent de là où on ne les attend plus : de ceux que l’on pensait finis, perdus, voire indésirables.

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Ce sont ces joueurs qui, dans le silence du vestiaire, se préparent à renaître. Pas forcément grâce à une prise de conscience individuelle, mais souvent sous l’impulsion d’un coach qui, par un regard neuf ou une idée tactique audacieuse, parvient à faire émerger des qualités insoupçonnées. Cette capacité à relancer un joueur, à lui offrir un second souffle, est sans doute l’un des plus grands accomplissements pour un entraîneur. Et dans ce domaine, Roberto De Zerbi a démontré à l’Olympique de Marseille qu’il savait faire preuve d’un flair particulier.

À son arrivée sur la Canebière, le technicien italien a rapidement été confronté à des choix forts. L’effectif marseillais comportait plusieurs zones d’ombre. Parmi les joueurs présents, peu auraient misé sur Geoffrey Kondogbia et Luis Henrique comme pierres angulaires d’une saison à enjeux. Le premier avait laissé une impression mitigée lors de son passage dans l’entrejeu marseillais. Recruté pour faire oublier Mattéo Guendouzi, il avait plutôt rappelé les errements des milieux dépassés par le tempo de la Ligue 1. Lourd, imprécis, souvent en retard, Kondogbia semblait plus proche de la sortie que de la rédemption. Mais De Zerbi, confronté à des blessures et à une instabilité défensive, a tenté un pari : le replacer dans l’axe central, aux côtés de Leonardo Balerdi. Une reconversion payante. Si l’ancien de l’Atlético n’a pas toujours brillé, il a affiché une constance rassurante, notamment dans un match charnière à Lyon, où il a rayonné dans le rôle du patron serein. Sa lecture du jeu, son calme et son physique ont donné à l’arrière-garde marseillaise une base plus stable. Une résurrection par le schéma, mais aussi par la confiance car l'ancien intériste a été un relais privilégié de l'Italien dans le groupe.

L’autre surprise a un visage plus jeune, plus discret, mais pas moins marquant : Luis Henrique. L’ailier brésilien semblait voué à faire le nombre. Un rôle de doublure disciplinée, polie, mais inoffensive. C’était sans compter les absences, les suspensions, et l’intuition tactique de De Zerbi. Installé dans un rôle de piston droit, Henrique a explosé. Vitesse, générosité, dribbles tranchants et retours défensifs : il est devenu une des attractions du championnat, à un poste qu’il n’avait jamais envisagé. Là encore, l’idée du coach a changé la donne. Loin des débats sur les millions investis pour de nouveaux joueurs, c’est la capacité d’adaptation et la lecture humaine de De Zerbi qui ont offert ce renversement.

Parce qu’elles disent beaucoup plus qu’une simple réussite tactique. Réussir à relancer un joueur, ce n’est pas uniquement une histoire de terrain. C’est aussi toucher à l’humain, réactiver la motivation d’un joueur qui ne se sentait plus désiré, redonner du sens à son rôle. Cela renforce aussi l’idée de groupe, d’émulation, et parfois, crée une dynamique bien plus puissante que n’importe quel transfert onéreux. C’est surtout le reflet d’un entraîneur impliqué, qui ne se contente pas d’une hiérarchie établie. Qui accepte de se remettre en question, de tenter, de récompenser le travail à l’entraînement plutôt que de céder à la pression médiatique ou populaire. Dans un club comme l’OM, où les projecteurs sont omniprésents, cette faculté à innover discrètement est une vertu rare.

Alors que la préparation estivale s’annonce, les regards se tournent naturellement vers les potentiels renforts. Mais la vraie surprise pourrait bien venir de ceux déjà présents. Roberto De Zerbi ne s’en est jamais caché : il aime les joueurs capables de se réinventer. Et son projet de repasser à un 4-3-3 pourrait offrir une nouvelle scène à certains profils. Geoffrey Kondogbia, par exemple, pourrait revenir au cœur du jeu. Dans un rôle plus reculé, à la croisée entre une sentinelle et un relayeur capable de casser des lignes. Autre possible surprise : Luiz Felipe. Arrivé pour densifier la défense, il a peiné à s’imposer, souvent blessé, parfois en décalage. Mais comme beaucoup de joueurs passés par la Serie A, il connaît les exigences tactiques. Dans une saison longue, il pourrait devenir l’homme des grands soirs, profitant des suspensions ou baisses de forme pour s’infiltrer dans le onze type. Jonathan Row, repositionné comme faux numéro 9 avec les Espoirs anglais, a montré des qualités de percussion et d’intelligence dans ses déplacements. Dans un système mobile, il pourrait être l’alternative idéale à Amine Gouiri.

Il va donc falloir être vigilant, dès les premiers stages de pré-saison, sur ces éventuels "recrutements de l'intérieur".