OM : quels seront les sept milieux dans l'effectif la saison prochaine ?

OM : quels seront les sept milieux dans l'effectif la saison prochaine ?

L’équation est simple, du moins sur le papier : avec une organisation à trois milieux et deux compétitions majeures à disputer, Roberto De Zerbi devra pouvoir compter sur sept joueurs dans ce secteur. Un chiffre raisonnable qui offre à la fois la profondeur nécessaire et une marge de sécurité en cas de blessure ou de méforme. Et dans cette perspective, l’OM semble déjà avoir avancé sur plusieurs points. La première pierre s’appelle Pierre-Emile Højbjerg. Le Danois, prêté par Tottenham, a vu son option d’achat automatiquement levée à la suite de la qualification du club en Ligue des champions. Travailleur infatigable, capable de jouer aussi bien sentinelle que relayeur, il a déjà convaincu tout son monde sur la Canebière. Il fait partie du socle. À ses côtés, tous les regards se tournent désormais vers Adrien Rabiot. Le « Duc » n’a jamais laissé indifférent, et depuis son arrivée à Marseille, il incarne ce supplément d’âme et de professionnalisme qui a tant manqué à l’équipe les saisons précédentes. Sa détermination, son expérience au très haut niveau, sa capacité à hausser le ton dans les moments clés : Rabiot est l’homme de confiance de De Zerbi, Phocéen d'Or 2025. Son avenir n’est pas encore totalement verrouillé, mais l’OM fait le maximum pour le retenir. Sa prolongation pourrait bien être le domino central de toute l’architecture à venir. L’autre certitude s’appelle Angel Gomes. Recruté à Lille à l’issue d’un feuilleton express, l’international anglais a convaincu le staff par sa faculté à occuper les demi-espaces, à se projeter et à combiner avec les attaquants. Un profil rare en Ligue 1, qui pourrait devenir l’un des joueurs préférés du coach italien par son intelligence de jeu et sa finesse technique. Il représente cette touche de créativité que De Zerbi réclame au milieu. Avec Højbjerg, Rabiot et Gomes, le cœur du jeu marseillais possède déjà une belle assise. Mais la saison sera longue. Et c’est là que l’OM devra être fin dans sa gestion.

Support client de Casino Vert ❤️ : un service disponible 24h/24 – Vous êtes-vous déjà retrouvé en difficulté lors d’une session de jeu en ligne, sans trouver d’aide immédiate ? Avez-vous déjà hésité à jouer sur une

Pour la septième place dans la rotation, la logique serait d'intégrer un jeune formé au club. Darryl Bakola, pas encore 18 ans, a réalisé de belles choses chez les jeunes et a été régulièrement convié avec les pros. Ce milieu box-to-box, puissant et mobile, coche les cases du jeune joueur à polir dans un rôle d’appoint. Septième homme, il ne jouera sans doute que par séquences, mais son rôle n’est pas négligeable : en cas de coup dur, il doit pouvoir répondre présent. Et si l’on se souvient de la trajectoire d’un Bilal Nadir, apparu 17 fois la saison passée, la frontière entre espoir et titulaire occasionnel est parfois ténue. Restent donc trois places pour boucler le contingent. Et c’est là que les choses se corsent. Car plusieurs joueurs, toujours là à l’heure actuelle, se disputent ces dernières cartes sans que leur avenir ne soit totalement tranché. À commencer par Geoffrey Kondogbia. Longtemps utilisé en défense centrale par défaut, il va logiquement retrouver son poste naturel de milieu défensif avec l’arrivée de nouveaux centraux gauchers. Sous contrat jusqu’en 2027, il ne ferait pas, plus, partie des joueurs poussés vers la sortie. Son expérience et son volume physique restent précieux, même si la régularité pose question. Qu'en est-il pour Bilal Nadir ? Le joueur qui a fini sa formation au club a gagné du temps de jeu en 2024-2025, montrant de la personnalité et un bon sens du placement. Mais son contrat se termine en 2026, ce qui indique qu'il va falloir discuter avec sa direction avant le début de la saison. Dans cette même logique, Valentin Rongier cristallise plusieurs incertitudes. En fin de contrat également dans un an, il tarde à prolonger, et les signaux venus du club ne sont pas des plus encourageants. De son côté, le joueur ne veut pas partir libre et ne rien laisser dans les caisses du club dans un an. Il va donc forcément se passer quelque chose. Et puis il y a la tentation Ismaël Bennacer. L’OM n’a jamais coupé le contact. Le joueur serait ouvert à un retour. Mais il faudra négocier avec Milan. Surtout, pour faire venir Bennacer, il faudra libérer une place. Car à l’heure actuelle, l’OM compte déjà sept milieux potentiels si tout le monde reste : Højbjerg, Rabiot, Gomes, Kondogbia, Rongier, Nadir, Bakola.

Et même sans compter Ismaël Koné ou Azzedine Ounahi, que le club ne retient pas et espère transférer définitivement après leur prêt. La direction marseillaise se retrouve donc à devoir faire des arbitrages subtils. Le retour éventuel de Bennacer ne peut s’imaginer que si un joueur du quatuor Kondogbia-Rongier-Nadir-Rabiot s’en va. Le club a un peu de marge, mais pas suffisamment pour empiler les profils. Et dans ce genre de gestion d’effectif, chaque décision en conditionne une autre. Dans ce contexte, il serait faux de croire que l’OM est en position de force. Car si numériquement le compte est bon, qualitativement, tout dépendra du niveau réel affiché par ces milieux dans un football de possession, technique et exigeant. La seule certitude, c’est que De Zerbi n’aime pas les statuts figés. Il jugera à la performance, à l’implication, à la compatibilité collective. Et à ce jeu-là, celui qui va forcément donner le la à tout le reste, c'est Adrien Rabiot.