OM – Riolo tire un bilan positif du mercato Marseillais

Avec l’arrivée de Benjamin Pavard, champion du monde 2018, de Nayef Aguerd, attendu comme le nouveau patron de la défense, de Matt O’Riley prêté par Brighton et du latéral Emerson Palmieri, l’OM s’est offert en quelques jours une véritable révolution. Pour Daniel Riolo, le constat est clair : rarement le club n’a présenté un effectif aussi armé.
Selon lui, "il n’y a que des bons joueurs", et l’addition de ces profils expérimentés et polyvalents permet enfin de bâtir une équipe compétitive, capable de rivaliser en Ligue 1 comme en Europe. Le mercato marseillais, souvent critiqué pour son imprévisibilité, apparaît cette fois comme un pari gagnant sur la qualité individuelle des recrues.

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Des arrivées trop tardives pour De Zerbi

Mais dans l’autre sens, Riolo pointe du doigt une gestion problématique du timing. Car si les renforts sont de taille, ils débarquent alors que la saison est déjà entamée, dans un contexte de crise après deux défaites et un climat tendu autour de Roberto De Zerbi. Le technicien italien, qui cherche encore ses repères et une ossature stable, va devoir intégrer en urgence des recrues de premier plan dans un vestiaire chamboulé par quinze départs et douze arrivées. Pour Riolo, le décalage est symptomatique d’une tendance récurrente à l’OM : "On attend la toute fin de mercato pour faire ces coups-là, parce qu’ils coûtent moins cher. C’est devenu un classique". Si la stratégie permet de réduire les dépenses, elle complique sérieusement le travail de l’entraîneur, privé de continuité et obligé de bâtir son collectif en pleine compétition. En somme, Marseille sort renforcé sur le papier, mais son pari reste risqué : tout miser sur des deals tardifs et espérer que l’alchimie prenne rapidement.