OM : Roberto De Zerbi déjà sous le charme
Un mercato assumé et validé à 100 %
Roberto De Zerbi n’a pas besoin de hausser le ton ou d’en faire des caisses pour faire passer ses messages. Ce samedi soir, après le match nul contre le FC Séville (1-1), il s’est exprimé avec sérénité, presque avec fierté, sur le chemin parcouru depuis le mois de juin. Dans ses propos, une constante : la satisfaction d’avoir été entendu par sa direction. « Toutes les décisions ont été prises en accord à 100 % avec Pablo (Longoria) et Medhi (Benatia) », a-t-il martelé. Une manière de souligner l’alignement total entre les idées du coach et les moyens mis à sa disposition.
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Sans entrer dans le jeu des révélations sur les prochaines arrivées, De Zerbi a confirmé que d’autres renforts étaient attendus, évoquant un mercato « pas terminé, dans les deux sens ». Mais son regard et son sourire en disaient long. Car ce qui a été accompli jusqu’à présent lui plaît. Il a déjà une base de travail cohérente, une ossature maintenue, et des profils qui collent parfaitement à ses idées de jeu. Des recrues techniques, mobiles, polyvalentes, capables de répondre à ses exigences dans l’intensité comme dans la réflexion. « Je suis très satisfait », a-t-il répété, sans détour. Et c’est bien cela le plus important : l’OM n’est pas simplement actif sur le marché, il avance dans une direction claire, avec l’adhésion de son maître à jouer.
Des recrues déjà intégrées et performantes
Le onze de départ contre Séville comptait déjà deux des cinq recrues estivales (peut-être bientôt sept avec Timothy Weah et Joel Ordoñez en approche). Et ce sont ces nouveaux visages qui ont illuminé la soirée. Angel Gomes, titularisé au cœur du jeu, a régalé le public du Vélodrome par sa maîtrise technique et sa capacité à dicter le tempo. Dans un rôle de métronome, l’international anglais a déjà trouvé ses repères. Sa relation naissante avec Greenwood et Rowe, ses compatriotes, promet une animation offensive fluide… dès que les automatismes seront en place.
Facundo Medina, lui, impressionne autant par son énergie que par sa polyvalence. Aligné tantôt dans l’axe gauche, tantôt dans le couloir selon les séquences de possession et les matchs dans cette préparation, l’Argentin dégage une autorité rare pour un joueur qui découvre le groupe. De Zerbi l’a encensé : « Il a une mentalité tellement positive qu’il pourrait jouer partout. » C’est dire à quel point son profil hybride, entre relance propre et agressivité dans le duel, séduit l’ex-coach de Sassuolo.
Et que dire de CJ Egan-Riley ? Peu attendu, le jeune Anglais peut bousculer la hiérarchie. Sa solidité défensive et sa lecture du jeu lui offrent une opportunité en or : profiter de la suspension de Medina pour débuter à Rennes le 15 août. Un coup de force discret, mais révélateur de la profondeur désormais disponible dans l’effectif marseillais. De Zerbi ne s’y trompe pas : « Angel, CJ, Facundo, Pierre-Emerick… ils ont joué comme s’ils étaient là depuis longtemps. » La greffe prend, et c’est de bon augure.
Des réglages encore nécessaires, mais une base solide
S’il est séduit, Roberto De Zerbi n’est pas aveugle pour autant. L’Italien reste lucide sur les lacunes affichées lors des deux dernières rencontres de préparation. Contre Valence comme face à Séville, son équipe a trop facilement subi par moment, et surtout, elle a peiné à se procurer des occasions franches. « On doit s’habituer à gagner, mais on n’a pas assez créé », a-t-il reconnu. L’animation défensive reste en chantier, tout comme certains automatismes offensifs à stabiliser.
Mais ces manques ne l’inquiètent pas outre mesure. Il reste deux semaines pour affiner les réglages, trouver les bons circuits, valider les connexions entre les lignes. Et surtout, il y a une vérité simple : l’ossature est là. De Zerbi a obtenu le maintien de ses cadres, renforcé les postes jugés prioritaires, et vu arriver des recrues déjà impliquées et en forme. Le terrain du Vélodrome a confirmé que les idées commencent à prendre. L’attitude, l’agressivité, la volonté d’aller de l’avant sont bien là.
Il ne reste plus qu’à monter en puissance, tactiquement et physiquement. Rennes arrive vite, mais avec cette base de travail, ce groupe renouvelé dans le bon sens, et ce discours clair partagé par toute la direction, l’OM version 2025/2026 a les cartes en main pour débuter fort. Un coach déjà sous le charme, des recrues bien intégrées, et un projet qui avance : Marseille peut croire en ses ambitions.
