OM : Samir Nasri sceptique sur une réintégration de Rabiot
Diffusée sur Canal+, l’intervention de Samir Nasri est revenue sur la situation délicate entourant Adrien Rabiot et ses relations tendues avec son club. L’ancien international français a livré son analyse sur la gestion du cas du milieu de terrain et sur les conditions éventuelles d’un retour au sein de l’effectif.
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Le club exige une posture forte
Dès le début de son intervention, Samir Nasri a rappelé la position ferme adoptée par l’institution. Selon lui, la communication publique du club a fixé un cadre clair : « À partir du moment où le club a fait une sortie médiatique en disant l’institution doit être forte… »
Pour l’ancien meneur de jeu, la direction a voulu marquer les esprits afin d’éviter toute ambiguïté. Une éventuelle réintégration d’Adrien Rabiot pourrait être perçue comme une faiblesse par le reste du vestiaire, qui serait alors tenté d’y voir un traitement différencié.
Un retour sous condition ?
Interrogé sur l’éventualité d’un dialogue, Nasri a nuancé : « Le club a dit qu’on vienne parler. » Il a toutefois rappelé qu’aucune condition d’excuse formelle n’avait été fixée dans la communication officielle. La porte reste donc théoriquement entrouverte, mais la situation demeure complexe.
L’ancien joueur estime qu’une reprise du dialogue ne suffirait pas en l’état. Pour lui, seule une démarche claire de la part du joueur permettrait d’apaiser les tensions et de rétablir l’équilibre au sein de l’équipe.
La question des excuses publiques
Au cœur du débat se trouve la nécessité ou non d’excuses publiques de la part d’Adrien Rabiot. Sur ce point, Nasri se montre catégorique : « À moins d’excuses publiques de la part de Rabiot et qui, d’une certaine manière, il désavoue sa maman. »
Cette remarque renvoie directement à l’influence supposée de la mère du joueur, Véronique Rabiot, dans la gestion de sa carrière. Selon Nasri, un désaveu public serait la seule manière de montrer un véritable changement de posture. Sans cette prise de distance, le vestiaire pourrait avoir le sentiment que les règles ne s’appliquent pas de manière équitable.
Un symbole d’équité pour le groupe
En insistant sur cette dimension, Nasri met en avant le rôle essentiel de l’équité dans la gestion d’un effectif professionnel. Permettre à un joueur de revenir sans conditions fermes, après une mise à l’écart médiatisée, serait perçu comme un précédent dangereux pour la cohésion du groupe.
Pour l’ancien international, il est indispensable que chaque joueur soit soumis aux mêmes règles et aux mêmes exigences de discipline. Dans le cas contraire, la crédibilité de l’institution risquerait d’être affaiblie.
Un dossier loin d’être clos
La réflexion de Samir Nasri illustre la complexité du dossier Rabiot. Si la volonté de dialoguer existe, les conditions posées par l’ancien joueur témoignent de la difficulté à concilier les intérêts de l’institution, du vestiaire et du joueur lui-même.
L’affaire reste donc ouverte, suspendue à une éventuelle prise de parole d’Adrien Rabiot. Sans excuses publiques, la réintégration du milieu semble compromise, au risque d’installer durablement un climat de défiance entre le club et son joueur.
