OM : Sans jamais rien lâcher, au cœur de la métamorphose

OM : Sans jamais rien lâcher, au cœur de la métamorphose

Le premier épisode du documentaire Sans jamais rien lâcher donne le ton. Pendant 45 minutes, le spectateur est plongé dans l’intimité d’un vestiaire marseillais en reconstruction. Après une saison 2023-2024 marquée par la déception et l’absence de Coupe d’Europe, l’OM a choisi la rupture. Et ce premier épisode est à l’image de cette renaissance : brut, intense, collectif, et résolument tourné vers l’avenir.

Dès les premières images, le ton est donné. Dans un vestiaire tendu, une voix résonne : « Quand je vous ai appelés cet été, je vous ai demandé une seule chose : avoir le cœur et la tête. Vous devez me donner le cœur et la tête. » Cette injonction résume l’exigence d’un club qui ne veut plus d’excuses, mais des hommes capables de redonner de la fierté au maillot.

Pour y parvenir, Pablo Longoria a tout changé. Accompagné de Mehdi Benatia, il a recruté 14 nouveaux joueurs et surtout confié les rênes de l’équipe à Roberto De Zerbi. Et l'actuel directeur sportif avait une idée précise qui résume l’état d’esprit au moment de rebâtir : « Quand je suis arrivé, j’avais une préoccupation, c’était la mentalité. J’ai trouvé une mentalité dans cette équipe qui était catastrophique. Je l’ai dit, répété… c’est la vérité. Ma priorité, c’était de la changer. »

Cette quête de transformation passe par une dynamique nouvelle, des règles claires, et un projet collectif fort. Très vite, De Zerbi imprime sa patte : pressing, verticalité, solidarité. Et surtout, Benatia rappelle une devise simple et brûlante : « Dans ce projet-là, faut courir, faut aimer, se sacrifier pour le copain. Sinon, faut dire “ce que tu me demandes, c’est trop compliqué, je préfère partir.” »

Le groupe, profondément renouvelé, répond présent. Dès la reprise, une scène forte témoigne de cette unité retrouvée. Dans un vestiaire chauffé à blanc, les joueurs sont rassemblés autour du coach qui scande : « Chi siamo ? Chi siamo ? Chi siamo ? » Un cri identitaire, simple et puissant. Qui sommes-nous ? Une équipe qui veut écrire un nouveau chapitre. Nous sommes l'OM !

La saison débute fort avec un large succès à Brest (5-1), mais une blessure cruelle vient plomber la soirée : celle de Faris Moumbagna, victime d’un craquement au genou. « Je ne pouvais plus bouger la jambe. C’était comme si j’étais paralysé. Je me suis dit : c’est mort. » Mais le groupe reste soudé. « Le coach m’a dit : on va t’attendre Faris. Tu vas revenir fort. » Des mots simples, mais qui montrent l’unité du vestiaire.

Quelques jours plus tard, l’OM fête ses 125 ans dans un Vélodrome incandescent face à Nice. Ambiance exceptionnelle, maillots collector, communion totale.

Mais c’est à Lyon que le groupe se révèle. Réduit à dix, mené, l’OM renverse tout dans un scénario inouï. Jonathan Rowe le confirme : « Une partie de moi a toujours pensé qu’il y avait une chance. » C’est Rulli, impérial, qui stoppe un penalty décisif. Derrière, trois entrants marquent. Une bascule émotionnelle. Une naissance, presque.

Ce premier épisode montre une équipe qui retrouve son âme. Un coach inspirant, des joueurs engagés, un président déterminé. Et un message, martelé par De Zerbi dans le vestiaire : « Vous êtes plus forts que ce que vous pensez être. Et si on garde les pieds sur terre, cette année, on va s’amuser. »

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