OM : un faux départ qui interroge mais n’entame pas la confiance des supporters
Ligue 1+ : un lancement prometteur mais perfectible
Pour son premier week-end d’existence, la nouvelle chaîne Ligue 1+ de la LFP a attiré l’attention et suscité de fortes attentes. Le projet, monté en seulement six semaines avec Mediawan, a réussi son pari principal : proposer une immersion plus poussée dans les coulisses de la Ligue 1. Les spectateurs ont ainsi pu découvrir des séquences inédites depuis les vestiaires, les couloirs ou même lors des contrôles antidopage, apportant une touche de spontanéité nouvelle. L’idée d’interviews rapides de joueurs à la mi-temps ou de coaches au retour des vestiaires, comme celle très directe de Franck Haise, a également marqué positivement les débuts.
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Cependant, le lancement n’a pas été exempt de couacs. Le plus marquant est venu d’Amazon Prime Video, distributeur de la chaîne, incapable de diffuser l’avant et l’après-match de Rennes-Marseille, provoquant la colère de nombreux abonnés. Certains ont même choisi de résilier immédiatement. Les problèmes ont été réglés au fil du week-end, mais la méfiance reste présente.
Côté consultants, Guillaume Hoarau s’est montré à l’aise dans son rôle de « reporter itinérant », là où Souleymane Diawara a paru moins convaincant dans une fonction proche de celle autrefois occupée par Laurent Paganelli. Heureusement, les présentateurs expérimentés comme Thibault Le Rol et Marina Lorenzo, ainsi que les commentateurs Domergue, Bouabdellah et Dupuis, ont apporté une stabilité bienvenue. Les analyses de Benoît Cheyrou et Johan Djourou ont également été appréciées pour leur pertinence.
En revanche, certaines faiblesses restent à corriger : la réalisation de certains magazines avec un public trop serré, l’absence de diffusion en 4K, ou encore la non-diffusion de banderoles critiques en tribunes, jugée comme une censure par certains abonnés. Globalement, Ligue 1+ a tenu ses promesses d’immersion et de nouveauté, mais devra vite gommer ses erreurs techniques et éditoriales pour convaincre durablement.
Un faux départ qui interroge mais n’entame pas la confiance des supporters
Après la défaite inaugurale à Rennes (1-0), l’Olympique de Marseille est déjà au centre des débats parmi ses supporters. Tous s’attendaient à un début de saison réussi après une préparation convaincante et un recrutement ambitieux, mais la prestation terne face aux Bretons a refroidi les enthousiasmes. Le scénario, avec une supériorité numérique d’une heure sans résultat, a particulièrement marqué les esprits.
Les critiques portent surtout sur le jeu proposé par Roberto De Zerbi. Si certains louent son charisme et sa passion, d’autres pointent une approche stéréotypée, centrée sur la possession, mais stérile face à un bloc compact. Les comparaisons avec un jeu de « handball » reviennent, tandis que les 33 centres infructueux de Rennes-OM alimentent les doutes. La défense bricolée, avec Kondogbia replacé derrière, a également interrogé, même si d’autres continuent de défendre le technicien italien en appelant à la patience.
Le mercato suscite aussi des débats. Si six recrues (Medina, Gomes, Egan-Riley, Aubameyang, Paixao, Weah) ont déjà rejoint l’effectif, plusieurs supporters estiment que des postes clés manquent encore d’ici la clôture du marché : un latéral gauche et un défenseur central supplémentaire. Certains regrettent le départ de Rongier et doutent de la capacité de Gomes à compenser son activité défensive. Paixao, lui, cristallise des attentes fortes, même si pour l’heure il n’a pas encore eu l’occasion de briller.
Malgré tout, la confiance demeure majoritaire. Les supporters rappellent qu’il reste 99 points en jeu et que l’effectif, renforcé par des internationaux expérimentés comme Rabiot ou Højbjerg, a de quoi redresser la barre. Pour beaucoup, ce revers initial peut être un « mal pour un bien », une piqûre de rappel avant la réception du Paris FC au Vélodrome, match déjà considéré comme crucial. L’erreur n’y sera pas permise.
