Real 2/1 OM – Benatia : " victime du syndrome du Bernabeu"

Real 2/1 OM – Benatia : " victime du syndrome du Bernabeu"

Il y a un peu de frustration sur le scénario. Comment analysez-vous le match ?

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Medhi Benatia : Évidemment, comme nous l'avons dit avant le match, nous voulions venir ici et leur causer des problèmes. Nous voulions le faire avec humilité mais aussi profiter de certains mouvements pour faire mal. Nous pouvons regretter les 30 premières minutes. Je dois revoir le match, mais je pense que nous avons été pris par le syndrome du Bernabeu : nous avons trop regardé, commis des erreurs et leur avons offert des situations. Mais chaque fois que nous avons pu sortir, en posant le ballon et en faisant exactement ce que l'entraîneur demande, c'est le Real qui courait après. Nous avons eu des opportunités devant leur gardien. Je pense que les joueurs doivent sortir la tête haute. C'est ce que nous leur avons demandé. Après, c'est difficile de perdre sur deux penalties. Le premier, rien à dire. Le second est sévère : le joueur touche le ballon avec son pied avant que ça ne touche son bras. Cela fait mal. La dernière fois que je suis venu ici, c'était pareil, une défaite sur penalty discutable à la 93e. J'aurais préféré perdre sur deux actions collectives de Kylian, au moins là il n'y a rien à dire. L'entrée de Gouiri, c'était aussi un signal d'ambition. On nous a reproché un manque d'ambition, mais ce changement était fait pour aller chercher la victoire. Malheureusement, on subit ce coup du sort. Ça fait mal, surtout pour les joueurs qui ont beaucoup donné.

Avez-vous des regrets particuliers ?

M. B. : Oui, bien sûr. Vous vous retrouvez à 11 contre 10 dans ce scénario, avec un penalty discutable pour moi. J'ai beaucoup de regrets. Après, ils ont eu d'autres situations où ils auraient pu marquer, et Rulli nous sauve 3-4 fois. Mais nous avons aussi eu 2-3 occasions avec Auba, notamment en première mi-temps. J'espère que les supporters ont vu une équipe de Marseille qui voulait créer du jeu, mettre le ballon au sol et oser, surtout après avoir pris confiance. Beaucoup de joueurs sont arrivés récemment. Certains n’avaient que trois séances d’entraînement ensemble avant de jouer au Bernabeu. Face à une équipe de Madrid remplie d’internationaux, il n’y a pas de honte. C’est un bon début. On veut toujours aller trop vite, viser la perfection, mais le football prend du temps. Cette défaite ne doit pas nous faire perdre le moral pour la suite.

Peut-on parler de confiance malgré la défaite ?

M. B. : Confiance est un grand mot. Vous sortez en ayant perdu, donc c'est difficile. Mais nous avons montré que nous pouvons rivaliser avec une équipe de haut niveau. Contre le PSG à domicile, avec nos supporters, nous devrons faire encore plus, avec plus de personnalité, surtout au début. Car je regrette ces 30 premières minutes où nous n’avons pas osé assez. Jouer ici n’est jamais facile, je le sais bien. C’est la loi des grands, et le Real en est un.

Un mot sur le soutien des supporters ?

M. B. : Avant le match, il y avait beaucoup de monde dans le centre-ville. L’entraîneur en a parlé aussi. Jouer une telle compétition avec l’OM, c’est savoir que derrière nous il y a tout un peuple. Quand les gardiens du Real sont sortis à l’échauffement, j’ai entendu des sifflets comme si on était au Vélodrome. Bravo à eux, merci pour leur soutien constant, pour leurs déplacements, parfois tard le soir ou le lendemain. C’est une grande responsabilité et nous nous devons de jouer ces matchs à fond.