Real 2/1 OM – les statistiques qui prouvent que l'OM a raté le coche à l'expulsion de Carvajal
En Ligue des champions, chaque fait de jeu peut tout changer. Mardi soir au Bernabeu, l’expulsion de Dani Carvajal à la 72e minute aurait pu ouvrir une voie royale à l’Olympique de Marseille. Mais malgré une bonne séquence et quelques situations, le Real Madrid a finalement eu le dernier mot grâce à un penalty de Kylian Mbappé (2-1, 81e). La gestion des dernières minutes laisse un goût amer aux Phocéens.
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Un pressing moins tranchant après le carton rouge
Jusqu’à l’heure de jeu, les hommes de Roberto De Zerbi avaient parfaitement exécuté leur plan, récupérant haut et multipliant les transitions rapides. Mais en supériorité numérique, le pressing s’est inexplicablement affaibli. Sur la dernière demi-heure, l’OM n’a récupéré que quatre ballons en dehors de sa surface, contre douze entre la mi-temps et la 70e minute. Un décalage qui illustre le manque d’agressivité dans la phase décisive.
Des choix trop sécuritaires avec le ballon
Ballon en main, Marseille a manqué d’audace. Les passes se sont faites trop prévisibles, les tentatives de décalage trop rares. Avec seulement 0,21 expected goal généré après l’exclusion madrilène, l’OM a manqué l’opportunité d’exploiter l’espace laissé par une défense pourtant réorganisée à la hâte. Plusieurs cadres ont choisi la sécurité plutôt que le risque, une attitude qui a pesé lourd au tableau d’affichage.
Manque de fraîcheur et d’automatismes
La fatigue et les nombreux nouveaux visages ont aussi joué. Entre un contrôle manqué de Mason Greenwood, des crampes pour Timothy Weah et une équipe largement remaniée, l’OM a manqué de liant dans ses attaques. À l’inverse, le Real Madrid, fidèle à son histoire en Ligue des champions, a patienté jusqu’à trouver son moment. Une efficacité clinique qui contraste avec la timidité marseillaise dans la dernière ligne droite. C'était la teneur des propos de Romain Canuti lors de la 3e mi-temps que vous pouvez retrouver en vidéo.
