Weah : « De Zerbi me voit comme un piston »
On te présente comme un joueur polyvalent… Est‑ce que tu peux nous dire ton poste de prédilection et dans quel rôle Roberto De Zerbi souhaite t’utiliser ?
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Timothy Weah : "Franchement, aujourd’hui, je n’arrive pas à Marseille avec une position préférée. Il n’y a pas de poste que je privilégie quand j’intègre un nouveau club. Je pense que tout passe par la discussion avec le coach. Aujourd’hui, il me voit comme un piston, et ça me va. Je suis un joueur au service du collectif. Si je dois jouer à droite ou à gauche, je suis là pour ça, c’est mon travail. La seule chose que je veux, c’est gagner. Et c’est à Marseille qu’on peut le faire."
Tu as la capacité à jouer ailier droit ou latéral. As-tu eu des discussions avec le coach ou la direction sur ton temps de jeu et la concurrence avec Greenwood ou Murillo ?
TW : "Je pense que les conversations entre moi, Medhi (Benatia), le président et le coach restent privées. Mais je suis ici pour être un compétiteur. C’est ça, la compétition. Murillo est un excellent joueur. Je suis là pour montrer que je peux évoluer à tous les postes. Et si je ne commence pas, je suis là pour soutenir l’équipe. C’est ça le plus important. J’espère qu’on va faire de grandes choses ensemble."
Tu parlais tout à l’heure de ta relation avec Angel Gomes. Il y a aussi Edon Zhegrova qui est pisté. Tu vas jouer les agents secrets pour le faire venir ?
TW : "Bien sûr, je vais aider avec ça. Mais honnêtement, il n’y a même pas trop besoin. Comme je le disais tout à l’heure, le coach, Medhi (Benatia) et le président sont très, très forts. Ce sont des gens vraiment gentils. Quand ils te parlent, ils parlent avec le cœur. C’est ça qui m’a attiré à Marseille. Alors quand ils vont discuter avec lui, ce sera 100 % Marseille."
Tu as connu Adrien Rabiot à la Juventus. Est-ce que votre entente a influencé ta venue à Marseille ?
TW : "Aujourd’hui, il est un peu plus âgé, mais je suis très content d’être là avec lui. Le fait qu’il soit à Marseille m’a vraiment fait réfléchir. Parce que c’est la maison. Quand tu as tes frères, ta famille, des gens qui t’aiment et veulent ton bien, c’est ici. Je le répète beaucoup, mais je suis très, très heureux d’être là. J’ai mes frères, un coach qui croit en moi, une direction qui croit en moi, un président qui croit en moi, et des supporters qui vont m’ouvrir les bras. Je ne peux pas demander plus."
